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Le point avec Grays sur les Public Health Regulations 2021

En juillet 2021, alors que des amendements sont faits sur les Public Health Regulations de 2008, les entreprises concernées doivent revoir entièrement leur fonctionnement. Ces modifications, qui visent à réduire la consommation d’alcool, posent cependant quelques problèmes. Retour sur la question avec Cedrick Raffray, BU Manager de Wines, Horeca et 20/Vin chez Grays.

De nombreuses modifications ont été effectuées aux Public Health (Prohibition on Advertisement, Sponsorship and Restriction on Sale and Consumption in Public Places of Alcoholic Drinks) Regulations de 2008. Quelles sont-elles et quel en est le but ?

Le but derrière ces amendements est d’élargir les prohibitions en général, en apportant des spécifications et précisions sur des mots de l’ancienne loi, tels que « Promotions » ou encore « Public Places ». L’idée est donc de clarifier certaines zones d’ombres de la précédente loi, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi.

Certains amendements, moins évidents peuvent, de leur côté, poser problème. Un exemple: cette nouvelle loi stipule qu’un « Alcohol Manufacturer » ne peut utiliser son nom d’entreprise sur un support de communication, quel qu’il soit – ce qui est très contraignant pour une société spécialisée dans la production d’alcool. Un autre amendement concerne la promotion des produits alcoolisés par rapport aux B2B (Business-to-business) : nous ne pouvons, aujourd’hui, plus offrir de remises, ni utiliser le support de l’événementiel. Cela n’est pas sans entraîner de nombreuses complications par rapport à nos partenaires, en particulier durant cette période.

Des discussions ont néanmoins été entamées entre le gouvernement et les différents acteurs du secteur, en collaboration avec la Chambre de Commerce, pour apporter, nous l’espérons, quelques changements à cette nouvelle loi.

Grays s’est longtemps fait connaître via les canaux habituels (publicité, sponsoring, organisation d’événements). Comment cette nouvelle loi a-t-elle impacté les campagnes des marques d’alcool produites et représentées par Grays ?

Nous respectons évidemment la loi en vigueur et avons dû stopper nos campagnes publicitaires. Il faut cependant préciser que cette loi représente un « Public Health Act » et ne s’applique donc pas aux événements privés et aux lieux considérés comme « Non Public». Heureusement, Grays a depuis de nombreuses années dégagé, notamment à travers ses boutiques 20/Vin, un axe de développement sur la consommation de qualité et responsable. Des soirées de découverte privées sont donc toujours possibles et acceptées.

Vous avez donc dû revoir complètement vos modes de fonctionnement, ainsi que vos collaborations avec vos partenaires (restaurants, cafés, bars, etc.). Comment poursuivez-vous aujourd’hui votre activité et faites-vous parler de Grays ?

Nos partenaires de la restauration, des cafés et des bars ont toujours eu besoin du soutien de leurs partenaires et fournisseurs. Ils auront toujours le nôtre. Deux de ces axes de support, les remises et les supports événementiels, devront évoluer. Heureusement, nous avons depuis longtemps misé sur la formation, la connaissance des produits et d’autres axes qui apportent de la valeur ajoutée plutôt que de ne nous appuyer que sur les axes promotionnels.

Amendements impopulaires pour certains, justifiés pour d’autres. Quel est le positionnement de Grays quant au renforcement de ces lois qui visent à réduire l’alcool ?

Le but de cette loi est de limiter l’excès d’alcool qui, comme tout excès, peut être néfaste. Nous soutenons évidemment ce message car l’abus d’alcool représente un problème social majeur. Si nous ne sommes pas sûrs que cette nouvelle loi réduira la consommation d’alcool en général, nous pensons néanmoins qu’elle impactera la qualité des produits consommés, ce qui peut, au final, être préjudiciable pour les consommateurs.

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